Le combat spirituel
Saint Silouane l'Athonite
Tous ceux qui suivent notre Seigneur Jesus-Christ sont engagés dans une guerre spirituelle. Une longue expérience de la grâce du Saint-Esprit a appris aux Saints à mener cette guerre. Le Saint-Esprit les guidait et les éclairait, et leur donnait la force de vaincre leurs ennemis ; car, privée du Saint-Esprit, l’âme ne peut même pas commencer ce combat, elle ne sait pas et ne comprend pas qui et où sont ses ennemis.
Heureux sommes-nous, chrétiens orthodoxes, car nous vivons sous la grâce de Dieu. Il nous est facile de combattre : le Seigneur a eu pitié de nous et nous a donné le Saint-Esprit qui vit dans notre Église. Une seule chose nous afflige : que parmi les hommes tous ne connaissent pas Dieu, ne sachent pas combien Il nous aime. Cet amour se fait sentir dans l’âme de celui qui prie, et le Saint-Esprit témoigne à l’âme de son salut.
Notre combat se déroule chaque jour et à chaque heure.
Buisson Ardent N° 29 : "N'ayez pas peur, Je Suis !"
Sommaire du N° 29 (année 2023) de notre revue "Buisson Ardent"
Lire la suite : Buisson Ardent N° 29 : "N'ayez pas peur, Je Suis !"
29eme Rencontre 2023 : La Grâce divine réjouit le coeur des enfants
Du 20 au 22 octobre 2023, à Lyon (France)
Lire la suite : 29eme Rencontre 2023 : La Grâce divine réjouit le coeur des enfants
Ce que je dois au Christ
Par Nicolae Steinhart
« Heureux l’homme dont l’offense est enlevée et le péché couvert » (Ps 31.1)
« Jésus leur recommanda de n’en parler à personne : mais plus il leur recommandait, plus ceux-ci le proclamaient ». (Mc 7, 36)
Dans le rite judaïque, il y a une prière composée d’une litanie de remerciements à Dieu pour toutes les grâces dont a bénéficié Israël, Son peuple. Comme refrain ou verset intercalé après chaque grâce mentionnée, figurent les paroles dai lanu[1], qui se traduisent par suffisant pour nous. S’il n’y avait que le fait que le Seigneur nous a sortis de la terre d’Egypte, cela nous aurait été suffisant pour Le bénir et Lui rendre grâce. S’il n’y avait eu que la transformation de la mer en terre, cela aurait été suffisant pour que nous Le bénissions et ne cessions de Le remercier. S’il n’y avait eu que la nourriture qu’Il nous a prodiguée dans le désert… Et ainsi de suite. Chaque acte de la divinité, chaque miracle est suffisant pour provoquer la reconnaissance du peuple et pour le faire s’exclamer : dai lanu.