Entretien de Saint Silouane avec des spirituels athonites
Entretien dans l'atelier du Père Diadoque
( extrait du livre "Starets Silouane" pages 70-71)
Pendant de nombreuses années, le grand atelier de couture du Monastère fut confié aux soins du père Diadoque, moine modèle en tout, exact jusqu’à la pédanterie ; aimant beaucoup les services liturgiques, ayant beaucoup lu, d’un tempérament silencieux, noble dans ses relations avec les gens, il jouissait de la considération générale. Un jour, lors de la fête de son saint patron, en entrant chez lui, je le trouvai en compagnie de ses amis spirituels : d’un père confesseur, du père Trophime et du starets Silouane. Le père confesseur leur avait raconté quelque chose qu’il avait lu dans un journal et, se tournant vers le starets Silouane, lui demanda :
– Et vous, père Silouane, qu’en dites-vous ?
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Dans la lumière du Christ
Saint Jean de Cronstadt
Lorsque tu pries pour l’humanité, mais sans profondeur,
ton âme est abattue car Dieu n'aide pas une telle prière.
Mais dès que tu te mets à prier du fond du cœur pour tous les hommes,
tu te sens irradié, tu te sens léger
car le Seigneur écoute favorablement une telle supplication.
Le mystère de la Trinité, selon St Grégoire Palamas
Métropolite Amphiloque du Monténégro et du Littoral
... Tout cela montre que, selon le saint athonite, le discours véridique sur Dieu ne peut se faire que sur la base de la "vision" de Dieu et que la théologie véridique jaillit de la vision de Dieu, et la connaissance de l'expérience.
Celui qui ne croit pas à ce " grand mystère de la grâce nouvelle et qui ignore l'espérance de la déification" est condamné à rester éternellement dans le cercle vicieux "du plaisir de la chair" et de la cécité, comme prisonnier de ce qui est limité et irrationnel.
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L'humilité et l'amour des ennemis
Saint Syméon le nouveau théologien
Autre chose de ne désirer aucun des agréments et des plaisirs du monde, autre chose d’aspirer aux biens éternels et célestes, puisque beaucoup ont méprisé les premiers, chacun pour un motif différent, tandis qu’une toute petite minorité s’est souciée des seconds. Autre chose de ne pas chercher la gloire des hommes, autre chose d’être suspendu à la gloire de Dieu et de la rechercher sans cesse ; beaucoup, même en étant dominés par d’autres passions, ont rejeté la première, tandis qu’un très petit nombre a mérité de recevoir la seconde à force de travail et de peine.